高中-初中汉语


Affichage des articles dont le libellé est 客家人-hakka. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 客家人-hakka. Afficher tous les articles

mercredi 2 novembre 2016

客家人-hakka

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hakka


Hakka

 Ne doit pas être confondu avec Akka, Haka, Hakha ou Aka.
Hakkas
Description de cette image, également commentée ci-après
Forteresse hakka au Fujian
Populations significatives par région
Population totale 90 000 000~100 000 000
Autres
Langues Hakka, mandarin
Religions Religion traditionnelle chinoise


Pour la langue (ou le dialecte), voir Hakka (langue).
Les Hakkas (chinois: 客家人 ; hakka : hak-ga-ngin ; pinyin mandarin : kè jiārén, littéralement « familles invitées ») sont des Chinois Han vivant dans le sud de la Chine, qui se considèrent comme les lointains descendants de réfugiés originaires des provinces du Henan, du Shanxi et du nord du Hubei. Chassés en vagues successives à partir du IIIe siècle par les guerres accompagnant les changements dynastiques dans la région environnant les anciennes capitales de Luoyang et Chang'an, les ancêtres des Hakkas auraient fini par s'installer, après une migration interrompue de haltes, dans une zone située à la rencontre des provinces de Guangdong, Fujian, Jiangxi et Guangxi, où ils reçurent leur nom actuel. Il existe également des habitats hakkas dans le Hunan, le Guizhou, le Guangxi et le Sichuan. Constamment à la recherche de meilleures terres, certains sont repartis pour Hainan et Taïwan ou l’une des nombreuses enclaves chinoises à travers le monde. Ils constituent, par exemple, la majorité de la population d'origine chinoise des départements et territoires français d'Outre-mer, comme Tahiti ou l'île de la Réunion.
Toujours légèrement en arrière par rapport au mouvement général d’expansion des Han vers le sud, ils ont souvent dû se contenter des moins bonnes terres, ce qui a déterminé un certain nombre de leurs caractéristiques culturelles, comme la frugalité et l’ardeur au travail. Avec peu de perspectives de prospérité d’origine terrienne, les hommes hakka se tournaient plus souvent que les autres vers la carrière militaire, le commerce itinérant ou les études en vue d'un poste de mandarin, laissant aux femmes une grande partie des travaux de la terre. Très présents dans l’armée et l’administration, plus éduqués en moyenne, les Hakkas ont eu une influence significative sur l'histoire chinoise à laquelle ils ont donné de nombreux dirigeants politiques et révolutionnaires. Les femmes hakka n’avaient presque jamais les pieds bandés.
La langue hakka, qui comprend quelques variantes phonologiques, diffère très nettement du cantonais ou du minnan parlés par les populations voisines des Hakkas. La forme du district de Meizhou a été choisie comme standard. Réunis, les différents dialectes hakka compteraient entre 90 et 100 millions de locuteurs.
Les Tulou, construits par les Hakka, ont été inscrits par l'UNESCO sur la Liste du patrimoine mondial en 2008.

https://zh.wikipedia.org/wiki/%E5%AE%A2%E5%AE%B6%E6%B0%91%E7%B3%BB


Les Hakkas dans le monde

On trouve des Hakkas partout où il existe une diaspora chinoise, mais la majorité des Hakkas d’Outre-mer résident en Malaisie, Indonésie, Thaïlande et à Singapour. En Indonésie, ils se sont installés principalement à Bornéo le long de la rivière Kapuas (attirés au XIXe siècle par la perspective d’y trouver de l’or), à Pontianak où ils fondèrent la République de Lanfang et à Singkawang, ainsi que sur les îles de Bangka et Belitung où leur langue a été profondément influencée par les langues locales. Les Hakkas du Timor oriental se sont réfugiés en Australie après 1975.
Ils sont largement majoritaires parmi les Chinois ethniques des départements et territoires français d’Outre-mer (12 % de la population à Tahiti).